Notre séjour Trifluvien

Bonjour à Tous, chers Amis,

En ces temps troublés, ceci étant un doux euphémisme, cela s’entend, nous essayons néanmoins de garder un lien par l’intermédiaire de ce blog.

C’est un lien bien modeste et peut-être bien moins intéressant en termes de contenu ou d’images, nous en sommes désolés, mais les confinements, les re-confinements, les limitations de déplacements, que vous subissez vous aussi, par ailleurs, réduisent fortement les possibilités de visites ou d’exploration de lieux sympathiques.

Je ne me lancerai pas sur une diatribe de la gestion de cette crise, ce n’est ni le lieu ni le moment et n’apporterait rien à la rédaction et à la lecture de ce nouveau billet de notre blog. Ceux qui me connaissent bien n’ont de toute façon aucun doute sur ce que peut être ma pensée actuelle.

Notre périple au Québec a été particulièrement incertain à démarrer. En effet, entre notre date de départ initiale le 5 mai nous avons dû repousser, semaine après semaine, pour cause d’annulation de vols pour Montréal, notre voyage jusqu’au 14 juillet. Encore a-t-il fallut que nous transitâmes par Paris, les vols d’Air Canada étant reportés à la fin Août sans, bien évidemment, aucune garantie.

Outre traverser l’Atlantique dans les deux sens en quelques heures, arriver le matin à Roissy et repartir pour arriver en fin d’après-midi à Montréal, et payer un surcoût, non négligeable, nous n’avions pas d’autres solutions.

Bref. Après la quarantaine obligatoire (14 jours), la vie a pu reprendre doucement et nous avons profité pour visiter des endroits que nous ne connaissions pas, déguster des plats dont nous n’avons pas l’habitude, redécouvrir Trois-Rivières.

Le village du Bûcheron :

Notre Dame du Cap de la Madeleine :

Cette liberté de mouvement a été de courte durée puisque le gouvernement du Québec a réintroduit un confinement par zone fin septembre, réduisant de fait, voire interdisant la circulation entre des zones vertes et des zones orange et surtout rouges.

Les quelques sorties au restaurant se sont réduites comme peau de chagrin puisque Trois-Rivières est passée de la couleur verte à la couleur rouge, sans transiter par la jaune ou l’orange et avec cette transition la fermeture de tous les lieux recevant du public : bars, restaurants, cinéma, centres culturels, etc.… Nous sommes restés un peu sur notre faim. Un peu d’humour dans ce monde de brute !

Nous avons quand même, dans les moments de liberté, pu effectuer une cueillette de bleuets, les myrtilles en France. Du fait des mesures restrictives, les bleuetières, les exploitations agricoles cultivant le bleuet, en manque de personnel, organisaient des récoltes de leurs fruits par les particuliers, pour éviter que ne pourrissent sur pieds les délicates baies. Nous étions, bien sûr, contingentés pour éviter les abus. L’ambiance était bon-enfant. La confiture réalisée par Brigitte a été excellente. Il n’y en a plus, vous ne pourrez pas y goûter, croyez-moi sur parole !

Notre plus grande virée a été de redécouvrir la capitale nationale, Québec. Toujours un moment agréable, surtout quand les touristes sont en nombre restreint, et pour cause. Cette ville a un cachet particulier, plus intimiste que la cosmopolite Montréal, peut-être y retrouvons-nous certains aspects de villages en France.

Là, Brigitte s’est livrée à photographier des enseignes caractéristiques de magasins dans les ruelles du vieux Québec.

Le Québec, étant un pays où le froid, l’hiver, n’est pas rare, la nourriture se doit d’être riche. En regardant les photos des plats nous pourrions croire que nous sommes devant des plats Belges, mais non, c’est du Québécois. Ils aiment beaucoup les frites aussi !

Si vous aimez le maïs, il faut venir en août, au moment de la cueillette des épis et organiser une épluchette de blé d’Inde, le nom du maïs. Bouilli, mangé avec du beurre salé dessus, comme les corbeaux dans les dessins animés de Tex Avery, c’est un régal !

Pour la première fois nous avons acheté des canneberges fraiches. Nous en avons au bateau, mais elles sont séchées. Là, Brigitte en a fait une confiture. C’est très acidulée et très bon. Vitamine C et antioxydants de toutes sortes. C’est ballot, vous ne pourrez pas non plus y goûter, il n’y en a plus. Mais croyez-moi sur parole !

Je passerai sur les cookies, muffins et autres chocolateries spéciales halloween. Il n’y en a plus, non plus, Brigitte a tout mangé. Incroyable… vous pouvez me croire sur parole !

Le Québec, c’est la nature, en grand. Pas les grands espaces de l’ouest américain, mais les forêts, les parcs, les lacs et les chutes. C’est aussi les villes aux maisons caractéristiques aussi diverses et variées malgré un style bien nord-américain.

Les chutes Sainte Ursule :

Ce sont encore les couleurs légendaires que l’automne donne à cette majestueuse nature dont on ne se lasse pas de découvrir chaque jour, durant l’été des indiens, tellement les couleurs changent.

Avec les premiers flocons et l’incontournable bonhomme de neige, sonne l’heure du départ.

Nous espérons vous retrouver, tous, en bonne santé physique, psychologique. Masqués mais vivants.

Nous essaierons, autant que faire se peut, de publier de belles couleurs antillaises, mais je crains que comme pour le Québec, notre prochain billet soit malheureusement rédigé sous contrainte de confinement ou autres limitations de déplacement. Pourrons-nous naviguer ailleurs qu’en Martinique ? That is the question ! La suite au prochain numéro.

Portez-vous bien et passez les meilleures fêtes de fin d’année possibles !