Hello, Ola, Hi, Ah que coucou, nous revoilou !

Bon, nous ne sommes pas encore morts, vous l’auriez surement appris et je ne serai pas en train d’écrire ces quelques lignes.

A moins que vous ne veniez d’arriver d’une autre planète dont je peux comprendre que vous soyez surpris, mais la pandémie et son corollaire de décisions, d’ordres, contre-ordres et autres divertissements, dont je ne me permettrai pas de commenter ici, même si l’envie me titille, la pandémie, disais-je, ne nous a pas empêché de suivre notre programme.

Les diverses perturbations dues aux règlementations tatillonnes voire parfois ubuesques en matière de circulation et de transport nous ont particulièrement affecté sur le plan déplacement aussi bien sur terre, sur mer et dans les airs, sans oublier sur le plan financier puisqu’il nous a fallu depuis l’été 2020 jusqu’en mai 2021 transiter par Paris, voire New-York puisqu’il n’y avait plus de liaisons directes Montréal/Fort de France, ce qui a eu pour conséquence un doublement du budget transport/voyage.

Je ne reviendrai pas sur les péripéties de ces voyages en avion et des passages de frontières, épiques et une fois de plus coûteuses, que nous avons évoquées, par d’autres canaux, à beaucoup d’entre vous.

Compte tenu, donc, de cette période quelque peu troublée et plutôt que relater chronologiquement nos déplacements, j’ai privilégié de mettre l’accent globalement sur ce que nous avons vu ou fait en Martinique dans un premier billet et ensuite au Québec.

L’ensemble des îles étant fermé, Guadeloupe comprise, les occasions de navigation ont été réduites et je vous avouerai que l’envie de naviguer était peu présente. De plus, tous les plaisanciers étant logés à la même enseigne, les mouillages étaient particulièrement encombrés, ce qui réduit l’envie et le plaisir d’un mouillage.

Nous avons décidé de profiter des paysages terriens de la Martinique en effectuant des randonnées dans la végétation luxuriante de l’île.

Notre première randonnée fut entreprise au nord-ouest de l’île, à la cascade Couleuvre. Un peu plus de deux heures de marche, aller-retour, sous un déluge de pluie tropicale les trois quarts de temps. Quand il pleut en Martinique, il pleut ! Le crachin breton est inconnu dans cette région !

Cascade Couleuvre1.jpg, déc. 2021 Cascade_Couleuvre_1.JPG, déc. 2021 Cascade_Couleuvre2.JPG, déc. 2021

Comme nous aimons l’eau, notre deuxième randonnée s’est effectuée à la source Didier. Encore une cascade en perspective avec une marche dans le cours d’eau, à mi-cuisse pendant une heure aller-retour. Marche commando, avec 30 degrés… c’est faisable, même pour un frileux comme moi !

Chutes Didier.JPG, déc. 2021 Chutes Didier - La deuxième.JPG, déc. 2021 Chutes Didier - La première.JPG, déc. 2021 Chutes Didier 1.JPG, déc. 2021

Notre troisième randonnée, le cœur Bouliki, haut lieu de villégiature des martiniquais où tout est organisé pour qu’ils puissent pique-niquer au bord de l’eau. Ambiance barbecue et musique à fond !

Nous, nous avons préféré nous enfoncer dans la forêt, avec un beau dénivelé. Une marche physique, montée bien raide sur la première moitié du parcours. Mais toujours la magie de ces arbres et fougères géantes, de tous ces dégradés de vert de la végétation.

Coeur Bouliki.JPG, déc. 2021 Coeur Bouliki1.1.jpg, déc. 2021 Coeur Bouliki2.JPG, déc. 2021

La quatrième marche a été un contraste avec les précédentes. Située sur le bord de l’océan, sur la côte au vent, côté atlantique, la Savane des Pétrifications est une zone assez aride, battue par les vents venant du large. C’est une balade sans difficulté majeure qui part de la fameuse plage des Salines (Sainte Anne), pour ceux qui connaissent et arrive à l’anse Trabaud à peu près 2 heures de marche pour l’aller.

La Savane des Pétrifications.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications1.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications2.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications3.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications4.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications5.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications6.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications7.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications8.JPG, déc. 2021 La Savane des Pétrifications9.JPG, déc. 2021

Après l’effort, le réconfort et quoi de mieux, en Martinique, que le rhum, agricole s’il vous plait !

Donc visite de l’Habitation HSE. Une habitation est un domaine agricole où s’effectue, notamment, la culture de la canne à sucre et la distillation du rhum. HSE est une marque renommée pour sa qualité, mais le domaine n’est plus qu’un musée avec un joli parc et bien sûr la boutique. Le rhum est distillé ailleurs dans des installations modernes.

Habitation HSE 0.1.jpg, déc. 2021 Habitation HSE 1.JPG, déc. 2021 Habitation HSE 2.JPG, déc. 2021 Habitation HSE 3.JPG, déc. 2021 Habitation HSE 4.1.jpg, déc. 2021 Habitation HSE 5.1.jpg, déc. 2021

Par contre, nous avons été enchantés de voir la rhumerie La Favorite en action, en pleine saison de récolte de la canne. L’usine est on ne peut plus rustique, mais voir ces vieilles machines fonctionner, passer au milieu des ouvriers en activité, respirer les odeurs, c’est quelque chose d’inimaginable dans une usine en France. Les normes de sécurité l’interdisent.

La Favorite 0 - Habitation.JPG, déc. 2021 La Favorite 1 - La Distillerie.JPG, déc. 2021 La Favorite 2 - La Distillerie.JPG, déc. 2021 La Favorite 3 - La Distillerie.1.jpg, déc. 2021 La Favorite 4.jpg, déc. 2021 La Favorite 5.JPG, déc. 2021 La Favorite 6.JPG, déc. 2021 La Favorite 7.1.jpg, déc. 2021 La Favorite 8.1.jpg, déc. 2021 La Favorite 9.JPG, déc. 2021 La Favorite 10.1.jpg, déc. 2021 La Favorite 11.JPG, déc. 2021 La Favorite 12.JPG, déc. 2021

Après tout cela, une dernière petite balade pour rejoindre un restaurant typique sur la côte atlantique qui diffère par son côté plus sauvage de celle de la mer Caraïbes... Le_point_de_vue_-_Foret_Philippe6.JPG, déc. 2021 Le point de vue - Forêt Philippe.JPG, déc. 2021 Le point de vue - Forêt Philippe0.1.jpg, déc. 2021 Le point de vue - Forêt Philippe1.JPG, déc. 2021 Le point de vue - Forêt Philippe4.JPG, déc. 2021 Le point de vue - Forêt Philippe5.JPG, déc. 2021

et quand même in fine un petit mouillage de quelques jours aux anses d’Arlet.

Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du2.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du3.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du4.JPG, déc. 2021

Nous sommes à une date ou bon nombre de plaisanciers sont déjà retournés en métropole laissant ainsi le mouillage moins encombré. Par contre le retour, à la voile, en passant près du Rocher du Diamant qui ressemble à Dark Vador, était lui, très encombré de sargasses, au point de ralentir le bateau. Ces algues sont un fléau !

Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du1.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du5.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du6.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du7.JPG, déc. 2021 Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du8.JPG, déc. 2021

L’heure de la fin de la récréation approche et avec elle le stress de l’organisation du voyage retour, qui pour la petite histoire, nous a pris près de trois semaines pour tout boucler en fonction des éléments « pandémiques », des autorisations diverses à obtenir, des réservations des vols suivant les compagnies pour éviter les changements d’aéroport, des multiples tests PCR à faire, etc.

Les Anses d'Arlet - sortie Gwenn Ha Du9.JPG, déc. 2021

A, « les voyages forment la jeunesse », je préfère « les voyages conservent la jeunesse ». Facile, je sais !

Suite sur un autre billet pour la partie Québécoise.